Le LASIK

LASIK correspond à l’acronyme anglais : “Laser Assisted In Situ Keratomileusis” : ou remodelage intra-cornéen assisté par laser. C’est aujourd’hui le « gold standard » dans le traitement réfractif.

Cette technique utilise l’association des 2 lasers : le laser femtoseconde (FS200) qui découpe le capot ou volet cornéen et le laser Excimer (EX500) qui remodèle le stroma cornéen profond.

Après une anesthésie cornéenne en collyre, une lentille à usage unique est positionnée sur la cornée. C’est l’interface œil-laser, qui va permettre de maintenir l’œil immobile par un système de succion douce. Le laser délivre ensuite à une profondeur prédéterminée les impacts qui vont permettre la découpe du capot cornéen. C’est l’équivalent d’un bistouri fait de photons.

Ensuite, le lit bascule sous le laser Excimer. Le chirurgien soulève le capot cornéen sous microscope opératoire et les étapes de reconnaissances iriennes, d’eye-tracking, et de centrage se mettent en place. Le traitement est effectué de la même manière que pour une PKR, et est suivi du repositionnement du capot cornéen.

Team Image

Les résultats

Tout défaut de vision confondus, plus de 95% des patients ont en moyenne au moins
8/10 sans correction en post opératoire. Ces chiffres augmentent à plus de 98% pour
les myopies inférieures à – 4D par exemple. En cas de sur- ou de sous-correction, il
est généralement possible de réaliser une retouche dans les 6 premiers mois pour
obtenir un résultat satisfaisant.

Les effets secondaires

La sécheresse oculaire. La sécheresse oculaire est induite par la chirurgie. Elle est liée à l’atteinte des nerfs cornéens par le laser. Elle est transitoire durant quelques semaines à quelques mois dans la plus grande majorité des cas. Elle est traitée de façon systématique par la prescription de collyres lubrifiants en post-opératoire.

Les phénomènes de halos lumineux nocturnes. Ils sont liés à des aberrations optiques induites par la modification de la forme de la cornée. Presque toujours transitoires ces phénomènes disparaissent spontanément en quelques jours à quelques semaines et sont liés à la taille de la pupille (et donc prédominant la nuit).

Comme pour toute chirurgie il existe des risques ou aléas. Toutefois à ce jour aucune perte totale de la vision n’a été décrite après un LASIK même si ce risque est théoriquement possible. Le risque cumulé d’une baisse d’acuite visuelle post LASIK est inférieur à 1% selon la FDA (Food and drug administration) américaine.

Ressources complémentaires

Prenez rendez-vous
en ligne