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Symptômes

Les premiers symptômes de la cataracte sont : une baisse de l’acuité visuelle de loin, une perte de la vision des contrastes, un éblouissement, une vision dédoublée monoculaire, et paradoxalement une amélioration de la vision de près.

La cataracte est la première cause de cécité dans le monde, faute de moyens techniques et de fonds.

Causes

Les facteurs de risques connus, sont entre autres : l’exposition aux UV, le tabac, le diabète, la malnutrition, certains médicaments (corticoïdes), un traumatisme, ou des pathologies oculaires inflammatoires (uvéites).

Traitement

Actuellement, le seul traitement possible de la cataracte est la chirurgie. Ni les lasers, ni les collyres ne peuvent redonner sa transparence au cristallin.

L’indication opératoire est posée après examen ophtalmologique complet et discussion avec le ou la patiente, en fonction de son acuité visuelle, de ses symptômes et de la densité de son cristallin.

Examens nécessaires

Le diagnostic de cataracte est clinique, c’est-à-dire qu’il ne nécessite pas d’examen complémentaire mais se fait lors de l’examen biomicroscopique par votre ophtalmologiste.

Dans le cadre du bilan préopératoire, un OCT maculaire permettra d’éliminer une pathologie de la rétine qui participerait à la baisse de vision et modifierait le pronostic de récupération visuelle après chirurgie. Une microscopie spéculaire recherche une fragilité cornéenne. Enfin la biométrie oculaire permet de choisir la puissance de l’implant qui sera mis en place lors de la chirurgie.

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La chirurgie de la cataracte

Elle est réalisée en ambulatoire, sous anesthésie locale. Elle se déroule dans des conditions stériles dans un bloc opératoire dédié à l’ophtalmologie, sous un microscope chirurgical. Il s’agit d’une chirurgie très fine qui consiste à retirer le cristallin opacifié de son enveloppe appelée capsule et de le remplacer par un implant transparent (lentille intraoculaire).
L’œil doit être préparé à la chirurgie en dilatant la pupille (l’iris est ainsi refoulé en périphérie) et le cristallin devient plus facilement accessible. Ensuite l’instillation de collyres anesthésiants (anesthésie topique) suffit dans la plupart des cas à obtenir un bon confort pour la chirurgie.

Déroulement de la chirurgie

Les premières étapes consistent à réaliser les incisions millimétriques et calibrés qui permettront au chirurgien de passer les différents instruments nécessaires à l’opération. Un gel transparent est ensuite injecté dans l’œil, il permet de protéger la cornée et de maintenir les différentes structures de l’œil en place. A l’aide d’une pince, la capsule antérieure du cristallin est retirée, puis le cristallin est disséqué de la capsule par l’instillation de solution saline. La phacoémulsification peut alors commencer, classiquement le cristallin est sculpté par des ultrasons puis cassé en plusieurs morceaux avant d’être complètement aspiré. L’implant est mis en place dans le sac cristallinien. Dans la majorité des cas les incisions initiales sont si fines qu’elles ne nécessitent pas de suture pour obtenir l’étanchéité. Enfin un antibiotique est injecté de façon préventive.

Après la chirurgie

A la sortie du bloc opératoire, les patients sont gardés en surveillance en salle de réveil puis transférés au service de chirurgie ambulatoire. Après les dernières vérifications, l’infirmière leur remet les consignes post opératoire et une paire de lunettes de protection. Le retour à domicile est alors possible accompagné ou avec un taxi.

Suivi post opératoire

Le lendemain, un membre de l’équipe contacte les patients opérés par téléphone. Le contrôle post opératoire est ensuite réalisé par l’ophtalmologiste traitant ou le chirurgien la semaine qui suit l’opération. Ce contrôle permet de s’assurer de la bonne récupération de l’œil opéré et peut conduire à la prescription d’une nouvelle correction optique adaptée. 

Le choix de l’implant : implant mono-focaux, toriques, multifocaux et à profondeur de champ.

Les mesures préopératoires permettent de calculer l’implant adapté.

Les implants monofocaux corrigent la myopie et l’hypermétropie, ceci permet de se passer de lunettes en vision de loin dans la majorité des cas la plupart du temps et en l’absence d’anomalie associée.

Les implants toriques corrigent en plus l’astigmatisme et permettent d’optimiser encore plus précisément la réfraction post-opératoire.

Enfin, les implants multifocaux et à profondeur de champs permettent de se passer de correction optique en post-opératoire au prix de petits compromis. Ils sont indiqués en cas d’absence de pathologie oculaire, ou générale associées. Ils ne sont pas encore pris en charge par la sécurité sociale.

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